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Germinal

Bonne année ! Bonne santé ! Tous mes voeux de bonheur ! Plein d'argent ! Etc... etc...

Voilà que mon devoir de souhaiter tout pleins de bonnes choses est fait, revenons à ma trépidante vie à moi.

Je n'ai pas, contrairement à des tas d'autres, fait un réveillon. A minuit, pendant que les voisins gesticulaient bruyamment au dehors, moi, je lisais Germinal sans me soucier de rien, sans même me souvenir que j'étais passée à l'année 2004. Il faut dire que j'étais absorbée par un passage qui m'a plu, qui expliquait la souffrance de Mr Hennebeau, triste, dévoré de désir envers sa femme qu'il n'avait jamais pu prendre, et que tant d'autres avaient possédé : à ce moment où, aux champs-élisées, des feux d'artifice gravissaient les marches du ciel pour ensuite pleuvoir dans une pluie d'étincelles, moi, je partageais la douleur du directeur du Voreux, dans sa découverte de l'adultère répétitif de sa femme avec son propre neveu dans son propre toit. Il y avait une note en bas de la page, qui disait que beaucoup avaient reproché à Emile Zola de conter la vie de Mr Hennebeau. J'ai alors appris que toute cette mise en scène était présente afin de déboucher à cette scène où Emile Zola écrivait ses propres angoissses : il voulait insister sur cette souffrance du désir inasouvie.

J'aime beaucoup ce livre, même si des passages m'agacent furieusement. Ils m'agacent parce que je ne parviens pas à les comprendre. Je ne comprends pas les détails politiques et les auteurs cités qui expriment leurs théories compliqués. Cela m'énerve que de ne pas comprendre quelque chose.

Alors, j'ai pris la bonne résolution cette année de m'informer sur le monde, plutôt que de me terrer davantage dans mon ignorance et de m'enfuir face à tous les problèmes dans mon monde à moi : celui des rêves. On ne peut pas vivre éternellement dans ses rêves...

C'est bien de rêver, c'est chouette. Il faut juste ne pas en abuser : l'élevation de l'esprit dans le rêve est si grande que la chute pourrait en être fatale dès sa fin.

On rêve, on espère de belles choses, on finit par y croire vraiment de toutes ses forces et de toute son âme, et une fois qu'on se rend compte que les résultats escomptés n'aboutissent pas, on est déçu, on se casse les reins... ( Germinal le prouve bien... )

Ecrit par Intouchable, le Vendredi 2 Janvier 2004, 11:08 dans la rubrique Premiers Pas.


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